En 2019, le transfert d’argent a atteint un record de 554 milliards de Dollars selon la Banque mondiale. Malheureusement la crise sanitaire internationale liée au Covid-19 a provoqué un effondrement sans pareil des envois d’argent. Toujours selon la Banque mondiale, ce chiffre aurait chuté de 20% en 2020 pour atteindre 445 milliards de Dollars.
Une situation qui s’est vite aggravée
Avec les mesures prises par les différents gouvernements pour limiter la propagation du virus, beaucoup d’emplois dit “non essentiels” se sont vus mis à l’arrêt partiel voire total. Et le confinement, les limitations sanitaires ou encore le couvre-feu, ont conduit de nombreux travailleurs à réduire leur cadence de travail, et donc à gagner moins d’argent.
Le taux de chômage mondial se trouve ainsi en nette augmentation, passant de 5.4% en 2019 à 6.5% en 2020.
Cette crise impacte de nombreux pays récipiendaires du transfert d’argent. Ce sont notamment ceux pour lesquels les transferts d’argent couvrent les besoins primaires de nombreux ménages. C’est le cas pour le Soudan du Sud, avec 34% du PIB dépendant du transfert d’argent en 2019. Une enquête de l’IPSOS énumère à 77% les bénéficiaires de transferts à l’international pour qui cet argent est indispensable.
Ainsi, beaucoup de ménages habitués à recevoir régulièrement de l’argent de la part de proches expatriés voient leurs finances et leur situation s’aggraver.
Certains travailleurs ont eux choisis de piocher dans leur épargne et de limiter leur propre consommation pour assurer des virements stables à l’étranger, se mettant eux-même en péril face à une situation déjà tendue.
Enfin, un autre élément qui est venu compliquer cette situation est la fermeture de la plupart des frontières nationales, empêchant les migrants sans emploi de retourner dans leur pays pour faire face à la crise avec leur proche.
Des solutions rapidement mises en place
Pour pallier cette situation désastreuse, des solutions ont été mises en place pour venir en aide à ces nombreux migrants, notamment en faisant un appel à baisser les frais d’envois dans certains pays suite à une relance dans les pays du G20 afin d’aider au mieux les populations dépendantes de transfert d’argent.
Un autre appel aux pays d’accueil leur demande de suggérer aux agences dans le transfert d’argent d’atténuer leur frais pour aider les migrants.
Pour 2021, les estimations étaient tout d’abord plutôt positives et annonçaient une augmentation de 5.6% des transferts internationaux vers les pays à revenu faible et intermédiaire. Cependant, cela ne s’appliquait que si le Covid-19 était vaincu avant. Mais les résultats n’étant pas présents, les derniers pronostics se sont avérés très mauvais, avec une perte de 7% toujours par rapport à 2019.
Suite à la réouverture des frontières en milieu d’année dernière, nous avons pu observer pour la première fois depuis l’histoire récente une baisse de migration international ainsi qu’une hausse de migrants retournant dans leur pays d’origine selon la Banque mondiale.
C’est d’ailleurs suite à ce phénomène de retour dans leur pays d’origine que la Banque mondiale a décidé de tout mettre en œuvre pour aider au mieux ces populations dans leur réinsertion professionnelle et sociale, car ce n’est pas que dans les pays d’accueil que le chômage a augmenté.
De plus, des missions de grande envergure sont déployées pour assurer à ces pays une sécurité médicale et une bonne circulation des ressources médicales tout en privilégiant les entreprises du secteur privé pour favoriser encore une fois l’emploi national.
Comment le domaine du transfert d’argent évoluera ?
Tant que le Covid-19 ne sera pas entièrement stoppé, il pourrait s’avérer difficile pour le domaine du transfert d’argent de se stabiliser et revenir au pic atteint en 2019. Bien que la situation actuelle soit moins chaotique qu’en 2020, les pays dépendants de transferts d’expatriés doivent tenir en voyant leur revenu significativement baisser, voire trouver des solutions alternatives. Car cette situation pourrait s’aggraver si le Covid-19 devenait plus dangereux.
Introduire une prise de décision par l’efficience plutôt que l’habitude, serait une piste de solution non négligeable à prendre à compte. En effet, comparer et étudier les possibilités de transfert d’argent, depuis les pays récipiendaires, ou depuis les pays envoyeurs de fonds, pourraient permettre aux deux parties d’économiser de l’argent. C’est ce que propose kompara via sa plateforme https://blog.kompara.cash
Mais aujourd’hui avec l’avancée du vaccin et la meilleure compréhension du virus par les chercheurs, nous pouvons être optimistes et espérer une nouvelle hausse dans le transfert international d’ici la fin de 2021 et le début de 2022.
C’est quoi kompara ?
kompara est une plateforme web d’information et de comparaison de service d’envoi d’argent à l’international. Elle est accessible depuis tout terminal : mobile, ordinateur, tablette. Pas d’application à installer !
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